Le 28 juillet dernier, nous avons fait un petit tour à Trois-Rivières, destination Musée québécois de culture populaire. Il y a présentement une exposition sur un sujet qui nous intéresse beaucoup :
BDQ : l’art de la bande dessinée québécoise.
C’est merveilleux de voir le 9e art s’imposer chez nous. On a toujours l’impression qu’au Québec, il est impossible de gagner sa vie dans ce milieu. En parcourant l’exposition, on se rend compte qu’il y a de plus en plus d’artistes qui réussissent à apporter leur touche personnelle et à vivre en créant de la bande dessinée. C’est inspirant et ça nous donne espoir de voir nos rêves se réaliser un jour. Sur place, on a particulièrement aimé voir les feuilles de notes des artistes, les croquis… avoir accès à la partie cachée des oeuvres. On a également apprécié la section fanzine. Cette multitude de parutions auto-publiées, qui ont vu le jour grâce à des passionnées, des admirateurs, des amateurs et même des auteurs connus. Le côté underground de la bd qui a probablement croisé votre chemin à un moment donné. Ce petit feuillet qui trainait sur le trottoir, dans le café étudiant du cégep, de l’université, sur le comptoir d’une petite librairie de quartier, dans une salle de concert… et que vous avez pris le temps de lire et d’apprécier. Il n’est que souvenir, car vous êtes incapable de le retrouver.
Le musée nous montre l’évolution du fanzine au Québec, à partir des années 70 jusqu’à aujourd’hui. Félix a reconnu le fanzine d’un artiste qui était à ses côtés lors d’un lancement, c’était au début des années 2000. On a cherché du regard un album de Félix, mais malheureusement aucune de ses bd ne s’est retrouvée à l’expo. Ce n’est que partie remise!
En résumé, ça vaut la peine de s’arrêter au musée québécois de culture populaire. Et, pas d’excuse, vous avez en masse de temps pour aller y pointer le bout de votre nez, car cette exposition est au musée jusqu’à la fin de janvier 2018. Par la même occasion, vous pourrez visiter les quatre autres expositions présentent, pour l’instant ce sont : les hommes forts, les jouets, l’espace découverte et des gravures inspirées de six oeuvres de Rodolphe Duguay
Les faits saillants :
Félix en a profité pour chatouiller Legolas, avec Jasmin Bourvil (L’ostie d’chat).
Félix s’est mesuré aux hommes forts québécois.
Claude a pris une photo de famille avec Ben et Paul.
Claude a pris la pause avec El Spectro.
Nous avons admiré le talent de Red Ketchup (immobilisation de la chaise).